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Jude, masochiste et propriété consentante
2 janvier 2022

Un Noël à distance...

Bonne année !

Comme tous les ans (pour l'instant), Maitre et moi avons passé chacun Noël dans nos familles respectives à des milliers de kilomètres de distance. Maitre m'a donc ordonné d'écrire cet article pour raconter mon vécu des choses, ce qui change dans notre quotidien et mes ressentis par rapport à cette M/e à distance. Je désire avant tout être sincère. Je n'ai pas envie de donner une image trop romancée de ces jours sans lui.

Tout d'abord, je pense que vous vous doutez de l'évidence : je n'ai pas toujours pu être à disposition comme je le suis lorsque nous sommes ensemble. Maitre le sait et lui-même ne l'était pas toujours : principe de réalité. Les ordres qu'il me donnait valaient généralement pour la journée, la grande majorité n'étant pas des actions à effectuer dans l'immédiat. Mais j'en ai eu. Généralement des photos à lui envoyer régulièrement, par exemple. Non pas uniquement pour me voir, mais pour entretenir le rapport d'autorité. Que je sache et que je me souvienne toujours qu'il peut me demander ce qu'il veut, même si cela me semble anodin ou futile. C'est pourquoi certaines de ses demandes nécessitaient une certaine réflexion et créativité, ne serait-ce que pour montrer que j'ai véritablement pris le temps de m'investir, pour lui et ma condition.

Car oui, l'une des principales difficultés en relation M/e novice et surtout avec une propriété difficile à dompter comme moi, c'est de maintenir à tout moment ce rapport hiérarchique clair et ferme, même lorsque je ne suis pas physiquement à ses pieds. Des rappels réguliers s'imposaient donc, avec menace de punition si j'oubliais. Et ce n'est parce que je suis loin que je peux me comporter de manière irrespectueuse. Tout cela se doit de rester comme il a toujours été défini dans notre relation. Des évidences.

Concernant les règles et protocoles, pour ceux qui étaient réalisables, ils tenaient tout autant. Obligation donc du port du collier de jour et des permissions à demander sauf dans quelques situations que Maitre considère pour l'instant excusables. Au final, dans la mesure du possible et du réalisable rien n'avait changé. Aux yeux de mes parents et les siens, il n'est bien évidemment pas présenté comme mon Maitre. Je ne le vouvoyais pas en leur présence lors de nos appels. Je l'appelais par son prénom. Sous des apparences discrètes néanmoins, nous savions tous les deux que le lien que nous entretenons va au-delà de ce que nos familles pouvaient percevoir.

Un lien puissant entre un Maitre et sa propriété. Tout cela étant non dénué de tendresse. J'ai presque eu les larmes aux yeux lorsque Maitre m'a écrit :

"Le plus beau cadeau de Noël sera que tu reviennes."

Merci Maitre, peu importe les kilomètres qui nous séparent, toutes les fibres de mon corps savent que je suis à vous. Je vous estime, je vous aime.

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Commentaires
P
Merci pour votre témoignage. <br /> <br /> Malgré cette séparation momentanée, les retrouvailles ne seront que plus joyeuses et vos amour et devotion ne s'en trouveront plus que renforcés. Bonne année à vous et que 2022 vous apporte tout ce dont vous désirez
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Jude, masochiste et propriété consentante
  • Masochiste, propriété et victime consentante de mon sadique depuis le 10 juillet 2020. Relation CNC 24/7 (TPE) queer & intervalide. Réflexions et éducatif BDSM, relations alternatives, LGBT+, féminisme et handicap.
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